REHABILITATION-SURELEVATION D’UN HOTEL PARTICULIER 18^e  CREATION DE LOGEMENTS ET BUREAUX PRIVATIFS

L’édifice réhabilité est le seul témoin des hôtels particuliers du quartier Beaux-Arts de ville de Lille.

L’ensemble des boiseries du rez-de-chaussée et du premier étage – bois peint et sculpté – début du XIXe, avec des éléments du XVIIIe ainsi que dans l’aile droite, au rez-de-chaussée, deux poutres sculptées datant du XVIIe siècle sont inscrits à l’inventaire supplémentaire à la liste des objets classés suivant arrêté préfectoral du 15 avril 1991.

Cet immeuble tel que nous l’avons avant travaux, se compose de deux ailes 17^e situées en fond de parcelle sur lesquelles a été adossée au 18^e siècle un bâtiment parallèle à la rue Gombert.

Début 19^e une extension est créée sur cour mêlant la façade sur rue au mur de clôture orné de ferronnerie.

Fin 19^e, d’autres extensions à cette aile 19^e ont été ajoutées.

Ces derniers ajouts de plain-pied sur cour ont été supprimés afin de restituer la vaste cour pavée.

Le parti pris, pour répondre aux surfaces du programme du Maître d’ouvrage, était de surélever uniquement l’aile 19^e et de réduire, de part cette surélévation, la vue abrupte du pignon en mitoyenneté.

Le projet de surélévation, en concertation avec l’architecte des bâtiments de France, laisse apparaître l’ensemble du bâtiment 18^e marqué par le rythme des lucarnes à capucine ; les couvertures existante et futur ne se joignant pas.

La façade contemporaine composée de vêture métallique satinée tant en élévation qu’en couverture affiche par effet de miroir la façade 18^e sur cour. Quelques buis plantés en serpentin et un tulipier agrémentent cette cour minérale.

Afin d’éviter la création de lucarne qui empêcherait la vue des lucarnes à capucine, une maille en inox vient dissimuler les baies vitrées réalisées en angle dans le salon et en patio pour la chambre et la salle de bain.

La cour arrière s’est vue couverte d’une verrière distribuant ainsi les bureaux aux boiseries classées de style « rocaille ».